Début des années 80, à Marseille. Le juge Michel déclare la guerre aux trafiquants d’héroïne. Ses méthodes frôlent avec la ligne rouge mais ça marche, 70 d’entre eux finissent en prison. Mais le juge paye le prix fort…
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21 octobre 1981.
Dans le ciel de Marseille, un soleil d’arrière-saison se bat contre les nuages d’automne. Casque intégral blanc sur la tête, blouson de cuir sur une chemise cravate, PIERRE MICHEL, 38 ans, premier juge d'instruction au tribunal de grande instance de Marseille, sort du Palais de Justice et enfourche sa moto, une Honda 125 Twin8, garée dans la cour.
Comme tous les mercredis, il rentre déjeuner chez lui, avec sa femme et ses 2 filles.
Comme souvent, il est en retard.
À la sortie du Palais de Justice, il ne remarque pas qu’il est immédiatement pris en chasse par deux hommes entièrement vêtus de noir. Eux circulent sur une moto Honda CB 900 F Bol d'Or rouge.
À 12 h 49, alors qu’il n’est plus qu’à quelques centaines de mètres de chez lui, le juge Michel ralentit à une intersection sur le boulevard Michelet.
Le conducteur de la Honda rouge s’arrête net derrière lui. Son passager sort un révolver 9 mm Parabellum. Trois détonations claquent. La première balle le pénètre dans l'épaule, la deuxième dans le thorax, perfore le cœur et le poumon, la troisième à la base du cou, sectionne la moelle épinière. Le juge s’effondre sur le trottoir. Sa mort est instantanée.
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