C’était le 28 décembre dernier, au petit matin. Il faisait froid, il avait gelé. Il faisait beau, très beau, le soleil venait éblouir la terre de l’hiver. C’était tellement beau, que j’ai voulu immortaliser ce moment en prenant une photo. C’est au cœur du froid de l’hiver, en janvier que nous nous souhaitons une bonne année. Et cette phrase est remplie d’espérance. Car au moment où nous la prononçons, on ne sait pas de quoi les mois à venir vont être faits. On ne sait pas si des tempêtes vont venir secouer notre vie, si des arrachements vont nous être imposés, si des déchirures vont habiter notre âme, si la peur va nous enfermer dans un repli sur soi. Au commencement de cette nouvelle année, je viens vous souhaiter une belle année 2023, avec confiance. Quelques minutes avant que le jour se lève, la nuit n’a pas encore cédé la place et les rayons du soleil ne donnent pas encore la couleur qui fait éclater la beauté de la création. Mais la nuit espère le jour qui vient. Ce jour, ce commencement, ce bereshit, en hébreu בראשית existe par ce qui le précède. Car qui peut dire l’instant où tout a commencé ? Comme le début des récoltes qu’il faut offrir, avant même de savoir ce que l’on va gagner, offrons cette année qui vient, au Seigneur. Vivons ce commencement comme une mise en route, qui nous mène vers l’autre, vers la rencontre et vers la vie. J’espère que la joie de l’évangile viendra comme ces 1ers rayons du soleil, donner de la couleur à votre vie. Que vos projets vont prendre forme. Que vous allez oser marcher, danser, rire. Que vous serez attentif aux besoins des autres. Alors ami, accueille chaque jour comme un don pour renaître. C’est là mon vœu le plus grand pour toi. Pasteur Jean-Luc Cremer