Comment ne pas la regarder avec une certaine admiration lorsque ce jour-là, elle s’exprime devant une centaine de jeunes dans son ancien quartier de Chicago de South Side.

Un quartier défavorisé, à l’habitat dégradé, insalubre et dans lequel l’insécurité règne, comme la précarité. C’est bien là qu’elle a grandi, au premier étage d’une petite maison sans prétention.

« Oui je suis née dans une famille pauvre et je suis devenue avocate alors si vous le décidez, vous pouvez le devenir vous aussi. Le travail vous permettra d’accéder à vos rêves. N’ayez pas peur, soyez déterminés ».

A son jeune auditoire, elle parle de Barack dont les chances à la naissance de devenir Président étaient-admettons-le-assez minces.

Elle leur dit encore qu’elle et son mari sont noirs, comme eux et qu’en aucune manière, cela ne doit être un frein à leur ambition.

Michelle veut leur communiquer l’envie de décrocher le pouvoir, quel qu’il soit. Ne pas se résoudre à sa condition, tel est son leitmotiv.

Transmettre, transmettre cette chance dont elle a bénéficié comme si elle avait une dette à honorer auprès de sa communauté.

Le rêve américain, oui c’est ça, leur rappeler que le rêve américain est à la portée de chacun.

Le discours est rôdé. Michelle Obama sait que lorsqu’elle prend la parole, c’est ainsi, le silence se fait. On l’écoute, sa propre expérience a valeur d’exemple. Elle est devenue l’une des femmes les plus puissantes au monde.

Texte & Voix : Valérie Trierweiller

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