𝗛𝗮𝗽𝗽𝗶𝗻𝗲𝘀𝘀 𝗢𝗳𝗳𝗶𝗰𝗲𝗿, 𝗰𝗲 𝗻’𝗲𝘀𝘁 𝘃𝗿𝗮𝗶𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗽𝗮𝘀 𝘂𝗻 𝗺𝗲́𝘁𝗶𝗲𝗿 𝗽𝗼𝘂𝗿 𝗹’𝗵ô𝘁𝗲𝗹𝗹𝗲𝗿𝗶𝗲.
C’est inutile dans notre secteur. C’est ce que me partageait récemment une dirigeante d’hôtel. J’ai longtemps eu cet avis.
Pourquoi avoir un tel poste alors que notre métier c’est justement de prendre soin des gens et de les rendre heureux. On sait faire n’est-ce pas ?
Pour les clients peut-être. Pour les collaborateurs, beaucoup moins.
Si à une époque avoir des activités qui sortent de la fiche de poste était un plus, aujourd’hui c’est un incontournable, particulièrement avec la dernière génération.
Car rappelons-nous que nos collaborateurs veulent du sens et du lien social.
“Chaque mois, nous devons organiser de nouvelles activités pour les équipes en dehors de l’hôtel, sinon elles s’ennuient”, me confiait cette dirigeante.
Cette phrase a achevé de me convaincre.
Imaginez un instant qu’une personne soit dédiée au bonheur des salariés dans nos établissements.
On ne parle pas ici d’un RRH dont ce soit une énième tâche à accomplir.
Mais bien de quelqu’un dont ce soit la mission principale.
Organiser des team building, proposer des activités pour se ressourcer, avoir des semaines thématiques, des goûters ou des découvertes de saveurs.
Rien de bien compliqué en somme.
Mais quel impact sur le moral des troupes.
Et quel effet sur la marque employeur au moment du recrutement : “ici, nous avons une personne dédiée à votre bonheur dans l’entreprise”.
Reste une dernière question : comment l’appelle-t-on notre responsable du bonheur ?
Hospitality Chief Happiness Officer, par exemple ?
Épisode cité :
Comment manager la génération Z en hôtellerie-restauration ?
Chapitrage :
00:02:03 - Pertinence du poste de Happiness Officer
00:03:28 - Intégration du bien-être des collaborateurs
00:05:52 - L'importance de l'empathie pour un Happiness Officer
00:07:05 - Briser les silos et créer du lien dans l'entreprise
00:08:14 - Développement d'activités inter-entreprises et vision utopiste